Avec le casque de réalité virtuelle open-source OSVR, Razer espère bien concurrencer l’Oculus Rift dès cette année.
Le casque de réalité virtuelle OSVR entend donc venir concurrencer directement le Samsung Gear VR et l’Oculus Rift. L’argument de la marque : son casque de réalité virtuelle est open-source. Razer propose donc un kit développeur à 200 dollars soit 149 dollars de moins que l’Oculus.
Razer entend séduire le plus grand nombre pour s’imposer sur le tout jeune marché des casques de réalité virtuelle. D’ailleurs, pour bien comprendre, OSVR signifie Open-Source Virtual Reality Consortium. OSVR devrait supporter des logiciels comme Unity 3D, Unreal 4 moteur et HeroEngine ou des produits Sixsense et LeapMotion entre autres. Le kit de developpement OSVR aura son propre logiciel de développement. Au CES, certaines sociétés ont dores déjà annoncé travailler avec OSVR. C’est le cas de LeapMotion, Nod Labs, SensoMotoric Instruments, Virtuix, YEI, Sixense, Bosch, Hillcrest Labs et Pebbles Interfaces. Coté logiciels, Gearbox, Untold Games et d’autres ont rejoint le consortium.
Le OSVR Hacker Dev Kit ressemble à s’y méprendre à un Oculus : de la mousse autour des yeux et un bandeau élastique comme sur les casques de ski. A l’intérieur, un écran 5 pouces (1920×1080) et la technologie swappable qui gère les mouvements de la tête. Il embarque aussi un accéléromètre, un gyroscope et une boussole. Selon Razer, des caméras infrarouges pourraient être ajoutées plus tard. Une connexion USB 3.0 externe et deux ports internes USB 3 pourraient permettre d’y pluguer des accessoires supplémentaires.
Le casque est livré avec cinq vis afin que les utilisateurs puissent changer l’écran ou remplacer l’optique. A propos d’optique, les lentilles du casque de réalité virtuelle OSVR peuvent être réglées individuellement ; ce que ne propose pas l’Oculus Rift. Razer promet un « distorsion minimale » via ses lentilles.
L’OSVR sera disponible en Juin et s’adressera donc en premier lieu aux développeurs. La bataille s’annonce donc féroce sachant que Sony et son projet Morpheus ou encore Google et son projet Tango n’ont pas dit leur dernier mot.