Le drone Seasam suit les plongeurs de manière autonome

En 2016, nous vous avons parlé de l’iBubble, un drone sous-marin qui suit et filme de manière autonome les plongeurs sous-marins. Eh bien, il a maintenant un grand frère à usage industriel plus performant, connu sous le nom de Seasam.

Le drone Seasam suit les plongeurs de manière autonome

Seasam a été créé par Notilo Plus

Fabriqué par la société française de technologie marine Notilo Plus, le Seasam a en fait d’abord été commercialisé en 2019. Il a récemment attiré l’attention lorsqu’il a été présenté dans le film d’horreur The Deep House. Un film dans lequel un couple de plongeurs sous-marins explore une maison hantée sous-marine.

Comme l’iBubble, le Seasam est capable de suivre sans fil et de filmer des séquences vidéo HD de son utilisateur en plongée sous-marine. Elle le fait grâce à une combinaison de technologies acoustiques et de vision par ordinateur.

À une distance pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres, il est capable de se concentrer sur les signaux acoustiques émis par une unité de contrôle portée par l’utilisateur. Cela lui permet de trouver la personne même la nuit ou dans des conditions de faible visibilité.

Une fois qu’il est suffisamment proche, le drone utilise sa caméra embarquée 1080p/30fps et son système de reconnaissance visuelle pour repérer le plongeur. Il peut alors le garder concentré et centré dans sa prise de vue pendant qu’il se déplace avec lui. Pour ce faire, il utilise son propre système de sonar pour détecter et éviter les obstacles.

Seasam a été créé par Notilo Plus

Filmer dans toutes les conditions

L’unité de commande est également utilisée pour envoyer des commandes par signaux acoustiques au Seasam. Bien que l’utilisateur ne puisse pas réellement diriger le drone, il peut ajuster sa distance et son angle de suivi, allumer ses projecteurs, et démarrer ou arrêter l’enregistrement.

En outre, il peut le paramétrer pour qu’il se déplace devant lui (afin qu’il le suive), qu’il tourne autour de lui lorsqu’il est à l’arrêt, qu’il reste en place pendant qu’il s’éloigne à la nage, qu’il fasse surface tout seul ou qu’il s’approche directement de lui afin qu’il puisse l’attraper et le diriger manuellement vers ce qu’il souhaite filmer.

Tout comme l’iBubble, le Seasam peut être commandé à distance depuis la surface en le reliant à un long câble de communication enroulé. L’utilisateur utilise alors une télécommande portable équipée d’une tablette pour le diriger et pour visionner ses vidéos en temps réel.

Grâce à la même technologie de reconnaissance visuelle que celle qu’il utilise pour suivre les plongeurs, le Seasam peut ensuite recevoir l’instruction de garder des cibles ; telles que des sections de coque de navire, des piliers de quai ou des structures sous-marines centrées dans son plan lorsqu’il se déplace autour.

drone sous-marin autonome

Seasam peut être piloté avec Navigator

Dans le cas du Seasam, une autre option de télécommande consiste à utiliser un navire de surface miniature motorisé appelé Navigator. Il est relié au drone par un câble plus court et communique sans fil avec l’opérateur via le Wi-Fi. Cela signifie que le câble ne doit être qu’un peu plus long que la profondeur de plongée requise par le drone ; au lieu d’être suffisamment long pour s’étendre jusqu’à la côte.

En outre, comme Navigator est capable de déterminer la position sous-marine du Seasam par rapport à lui-même, il est en mesure de fournir les coordonnées GPS de tout ce qui est repéré par le drone.

En ce qui concerne les caractéristiques de base, le Seasam est équipé de sept propulseurs ; a une profondeur de plongée maximale de 100 m. Il peut fonctionner pendant 1,5 heure par charge de 2,5 heures de sa batterie lithium-ion amovible de 6 600 mAh, pèse 9 kg hors de l’eau et utilise deux projecteurs LED intégrés de 1 000 lumens.

Contrairement à l’iBubble, une grande partie de son matériel et de ses logiciels sont évolutifs. Il peut être équipé d’une batterie de 4 heures, d’une caméra 4K ou de lumières de 10 000 lumens. Enfin, il dispose d’un support sur le dessus pour les capteurs et autres dispositifs tiers.

Le prix de la Seasam commence à 12 000 euros. Vous pouvez le voir en action dans la vidéo suivante.

A propos de l'auteur

Mathieu Carlier

Blogueur passionné (ou acharné) j'ai d'abord créé Deco Tendency puis Le Blog des Tendances, Drone Trend et enfin Le Blog Domotique.

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