Mauvaise nouvelle pour les détenteurs d’une Sony SmartWatch 3 : ils ne bénéficieront que d’une mise à jour non officielle d’Android Wear 2.0. Nous allons voir ensemble ce que cette décision implique.
L’information sur la Sony SmartWatch 3 vient d’un développeur qui a posté sur le forum développeurs XDA. Selon ce post, il travaillerait actuellement sur une version non officielle d’Android Wear 2.0.
L’information avait en partie été annoncée par Sony en début de mois : « La SmartWatch 3 ne sera pas mis à niveau vers Android Wear 2.0, nous avons trouvé que la version actuelle du système d’exploitation offrait une expérience la plus cohérente et stable » avait expliqué un porte-parole de la société. Les malheureux propriétaires de SW3 avaient alors commencé à signer une première pétition pour obtenir la fameuse mise à jour.
Lors de la présentation officielle de l’Os, nous avions alors découverts que de nombreux appareils, même des appareils assez anciens, bénéficieraient de Wear 2.0 ; mais pas la SmartWatch 3. Mais cette montre n’est pas la seule : la Gear Live, la Moto 360 Original et la LG G Watch ne bénéficieront pas non plus de la mise à jour. Du coup, ces montres connectées ne bénéficieront pas des applications autonomes ni de l’accès au Google Play Store. Particulièrement gênant pour les propriétaires de SmartWatch 3 : avoir le NFC mais ne pas être en mesure d’utiliser Android Pay. En plus, pour le moment, il n’y a pas d’équivalent chez Sony.
De toute évidence, beaucoup d’utilisateurs sont assez mécontents de la situation ; et notamment un certain David Ramírez-Piscina qui a lancé une nouvelle pétition sur Change.org. Simplement intitulé, nous voulons Android Wear 2 sur la Sony Smartwatch 3, plus de 4500 signatures ont déjà été recueillies.
Pour rappel, la SmartWatch 3 a été lancée en 2014. Lors du dernier MWC à Barcelone, aucun successeur n’a été vu sur le stand de la marque. Il semblerait donc que Sony délaisse (ou abandonne ?) les wearables pour se concentrer sur la maison intelligente, les hearables et la VR.
